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Oups! L’art de se mettre les pieds dans les plats

Oups! L’art de se mettre les pieds dans les plats

04 février 2016

Nier, c’est mentir. Oui, on omet parfois de petits détails par peur que la vérité fasse tort aux autres. Mais autrement, on doit s’excuser. Bien sûr, il faut trouver le moment et la façon de le faire. Des fois, ça peut prendre les conseils d’un stratège ou d’une boîte de communications. Vous pouvez lire l'article complet en cliquant ici.

 

Auteur : Mélanie Alain, Blogue Finance de Yahoo Québec, 3 janv. 2015

 

S’excuser en toute circonstance?

 

Même quand l’erreur n’est pas volontaire, «la pire faute pour un professionnel ou une personnalité publique est de jouer à la victime, de dire “ce n’est jamais ma faute” pour minimiser la situation, de se déresponsabiliser, révèle-t-elle à Yahoo Québec. Quand on est sincère, qu’on assume ce qu’on a fait et qu’on explique pourquoi on l’a fait, j’ai confiance en l’intelligence des gens pour faire la part des choses.»

 

Le plus bel exemple, selon elle: Véronique Cloutier. «L’histoire du Bye Bye et sa gestion de la crise par rapport à son père… Elle s’est présentée de façon très naturelle, avec beaucoup de sincérité. Elle a parlé avec son cœur.»

 

D’autres cas? «Régis Labeaume est direct, naturel, pas du tout protocolaire. C’est ce que les gens aiment. Denis Coderre est pareil. Il [s’est récemment fait] arrêter pour excès de vitesse. Les médias ont sorti l’histoire, il a répondu et tout le monde a tourné la page. Avec un autre, ça aurait fait les manchettes plus longtemps.»

 

Mais assumer une erreur sans s’excuser, est-ce une bonne option? «Si ce qui a été fait a pu causer du tort, blesser ou offusquer, même si ce n’était pas voulu, il est de mise de s’excuser.» Selon Mme Joyal, il faut respecter les différentes sensibilités des gens. «Je n’ai pas de difficulté à me faire parler de façon directe. Mais d’autres vont pleurer. Un bon gestionnaire mature, qui se soucie des autres, adaptera son discours et son approche à son auditoire. Il ira voir son monde sur le terrain. Quand une personne publique ou un professionnel a toujours agi comme ça, ses erreurs de carrière lui sont plus facilement pardonnées.»

 

Gare aux médias sociaux!

 

Jessica Joyal invite à se méfier des médias sociaux. «Des carrières ont été démolies à cause de ce qui y est divulgué. Une de mes candidates est hautement qualifiée et excelle aux opérations de grandes organisations. Mais dans sa vie personnelle, elle fait des démonstrations à domicile sous un autre nom pour vendre du linge érotique. Rien de grave. Les employeurs l’ont découvert sur les médias sociaux. Ils l’ont remerciée sous prétexte que son contrat disait qu’elle ne devait travailler que pour un employeur.»

 

Elle donne un autre exemple. «Une directrice de Caisse Desjardins s’est fait réprimander parce que, sur sa page Facebook, elle montrait des photos d’elle en bikini sur la plage en vacances. Pour ses employeurs, c’était inacceptable. Il lui ont dit de faire le ménage. Quand tu as un poste de gestion, tu dois représenter l’image et les valeurs de l’entreprise. Ce n’est pas grave d’être en bikini; le problème est que tu es directrice d’une grosse caisse. Je trouve que les gens manquent de maturité face aux médias sociaux.»

 

Mme Joyal déplore que les patrons aient si peur de ces réseaux, mais considère que chaque individu doit prendre ses responsabilités. Plusieurs facteurs aideront à être moins pénalisé publiquement ou professionnellement: le niveau de maturité, l’affirmation de soi, le contrôle de ses émotions et l’exigence de respect de la part des autres.

 

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