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Pour plusieurs Québécois, le télétravail est une nécessité à cause de la situation actuelle.  Le virage numérique, qui se faisait attendre par plusieurs entreprises depuis des années, a été fait en accéléré pour garder les emplois, pour faire face à la situation et souvent, pour rester ouvert.  Mais travailler de la maison, ce n’est pas comme travailler du bureau.  L’on n’a pas accès à nos collègues, la façon de travailler est différente.  De plus, il y a eu les écoles qui ont fermé en même temps.  Plusieurs se sont retrouvés dans un environnement peu adapté et avec des enfants qui avaient nulle part où aller.  Pas évident.  Pour aider à cette réalité, les gouvernements proposent une déduction fiscale simplifiée pour les frais de bureau.  Ainsi, si vous avez travaillé de chez-vous plus de 50% du temps pour une période de quatre semaines consécutives et plus, vous pourrez réclamer 2$ pour chaque jour travailler de la maison, jusqu’à un maximum de 400$. 

Mais est-ce que l’on croit que le télétravail est temporaire?  Qu’en pense-t-on du côté des employés? Quand est-il du côté patronal? Une fois que les choses reviendront plus proches de la normale, s’attend-on à un retour aux activités comme elles étaient avant la pandémie ou y aura-t-il des changements qui perdureront?  Isabelle Maréchal en parle avec ses invités; Jacques Létourneau, président de la CSN et Jessica Joyal, entrepreneure et chasseur de têtes.

Et vous, qu’en pensez-vous? Votre entreprise donne-t-elle des informations sur le travail après pandémie?