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Table ronde sur le métier de chasseur et chasseuse de têtes
19 août 2021| Bien entendu
Une forte pénurie de main-d’œuvre touche toutes les sphères de l’économie actuellement. Les chasseurs de tête offrent leurs services afin d’atténuer cette crise.
Il y aurait donc une forme d'inflation dans le milieu du recrutement professionnel. C'est un marché de candidats et de candidates, semble-t-il, c'est-à-dire que les personnes qui cherchent un emploi ont souvent l'embarras du choix et peuvent, ultimement, attendre l'offre qui sera à la hauteur de leurs attentes. C’est une situation délicate puisque l’employeur n’a pas nécessairement le choix, mais les candidats ont des offres de tous les côtés. Il faut agir rapidement, mais on ne veut pas se tromper!
Trois spécialistes du marché du travail, dont deux chasseurs de têtes, commentent la situation.
Deux représentants de ce milieu, Jessica Joyal et Stéphane Dignard, estiment que la chasse à la personne candidate idéale ne s’établit pas seulement que sur une question de salaire. La personnalité de la perle rare compte aussi beaucoup. Malgré la charge importante de travail dans le milieu, il faut absolument rester professionnel et toujours valider les raisons et les compétences que les candidats présument avoir. La hausse salariale doit être justifiée, au-delà de « l’inflation » sur le milieu du travail. Plus le salaire est gros, plus les attentes sont élevées. Les chasseurs de têtes ont une crédibilité qui ne doit pas être entachée par cette situation hors de l’ordinaire.
Les motivations à bouger d'un candidat peuvent varier et aller bien au-delà du salaire. Les avantages sociaux, la proximité du bureau, le télétravail et l'ambiance globale de l'organisation pèsent beaucoup dans la balance de nos jours.
La professeure au HEC, Anne Bourhis, participe aussi à la discussion.
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