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Rassurez-vous, je ne parle pas ici de vos prouesses sportives mais de recrutement !

Il existe deux types de recrutement : Celui fait à la va-vite. Tel un sprint, on veut arriver le plus vite possible à la ligne d’arrivée.

Et puis, il y a le recrutement marathon. Celui où l’on prend le temps de trouver la bonne personne. Le recrutement peut prendre des mois mais on est sûr de recruter le candidat idéal, celui qui allie les compétences recherchées avec la personnalité qui « fit » avec les valeurs de l’entreprise. Le rêve de tout employeur, quoi !

À première vue, tout chef d’entreprise démontre une nette préférence pour le recrutement sprint. Je ne compte plus le nombre d’employeurs qui nous appellent nous, les chasseurs de tête, pour qu’on puisse les aider dans leur recrutement. À la question classique du « Vous en avez besoin pour quand ? », la réponse quasi-unanimement était alors : « Euh, hier ! ». Maintenant, je ne pose plus la question ! Notre travail, en tant que recruteur, consiste également à « éduquer » l’employeur afin de l’aider au mieux dans sa recherche de cadres. Tout d’abord, il s’agira de mieux définir ses attentes et de le conscientiser sur un marché de l’emploi devenu hautement concurrentiel. Bien sûr, plus les critères sont nombreux, plus la durée du recrutement va se prolonger. Un contrôleur, c’est relativement facile à trouver mais un contrôleur qui doit obligatoirement avoir le titre de CPA, qui vient du secteur de la construction, qui maîtrise le logiciel Maestro, qui est bilingue et doit être en présentiel 100%, c’est plus long.

Morale de l’histoire : Vous voulez réduire le temps de recrutement, c’est simple, réduisez vos attentes !

Si vos attentes doivent diminuer, il faut avoir conscience que celles des employés, dans un contexte de pénurie de main- d’œuvre, sont souvent élevées. Oui, je sais, ce n’est pas juste ! Un jour prochain, le mouvement du balancier va s’inverser mais pour le moment c’est la réalité avec laquelle on doit composer. Nous autres, chasseurs de tête, devons débusquer et chasser des candidats déjà en poste et il est normal de leur proposer mieux que ce qu’ils ont dans le moment.  Si le candidat a six semaines de vacances, inutile d’espérer l’attirer en lui en proposant quatre. Là encore, le chasseur de tête peut vous aider, dans la recherche de vos cadres, en vous donnant des informations stratégiques sur le marché. Par exemple, combien gagne en moyenne tel ou tel professionnel ? Est-ce une profession où le télétravail est souvent proposé ?

Des attentes réalistes. Des avantages concurrentiels. De l’aide d’un professionnel du recrutement. Vous avez le « mix » gagnant pour réussir votre recrutement.

De plus, si vous êtes capable de planifier vos besoins de recrutement, c’est l’idéal. Tel un de nos clients qui a fait appel à nos services pour trouver un ingénieur capable de remplacer l’un des leurs qui part à la retraite dans un an et demi. Le délai peut sembler long mais ils ont des exigences importantes, pour un secteur bien spécifique.

Bien sûr, il peut arriver des impondérables. Par exemple, un de vos employés démissionne brusquement et vous ne l’avez pas vu venir ! Ou le candidat que vous décidez de recruter reçoit une contre-offre de son employeur actuel (un grand classique de nos jours) et il faudra alors recommencer tout le processus du recrutement.

En conclusion, la patience est une vertu que tout employeur se doit, de nos jours, de consommer sans modération !