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Avant, les gens pouvaient changer pour le même salaire, mais en gagnant des avantages sociaux (assurances collectives, congés de maladie, etc.). Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas; personne ne change pour gagner moins que ce qu’ils gagnent actuellement. On change pour plus et pour mieux. Les assurances collectives pesaient auparavant beaucoup, on arrive maintenant à aller chercher un « full package », nous pouvons aller chercher une vraie plus-value à notre carrière.

Depuis la pandémie, on remarque également que les gens veulent plus de temps pour eux. Ils recherchent des semaines de 4 jours, plus de semaines de vacances, un horaire flexible, télétravail, etc.

Avec la pénurie de main-d’œuvre, les entreprises tentent par tous les moyens d’attirer et de retenir les employés. Certaines doivent augmenter la masse salariale de presque 25% pour pouvoir combler les besoins. L’augmentation du coût de la vie et la rareté de la main d’œuvre poussent les travailleurs à faire des demandes salariales beaucoup plus grandes que par le passé. Beaucoup d’entreprises n’ont pas le choix que d’accorder le salaire exigé pour pouvoir combler les postes vacants et pouvoir continuer de faire rouler l’entreprise.

Ce qui est difficile, c’est qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Les gens qui gagnent des acquis ne voudront pas reculer sur leur salaire ou leurs conditions de travail. Il ne faut pas oublier qu’il y aura inévitablement un retour de balancier éventuellement. Le marché se régulera et les entreprises verront des CV de candidats qui ont sauté d’employeur en employeur pendant quelques années. En ce moment, c’est normal, mais la loyauté envers l’employeur compte tout de même pour beaucoup. Certains employeurs seront moins enclins à embaucher quelqu’un qui aura bougé fréquemment sans raison.

Bref, il n’y a pas de recette magique; la réponse dépend des préoccupations et des priorités de chacun. De toute façon, plusieurs options sont possibles afin d’accommoder les employeurs et les employés.

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Bonne écoute!