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Solutions pour une retraite réussie!

Solutions pour une retraite réussie!

13 décembre 2019| Valérie Spitzer, recruteur et collaboratrice de Jessica Joyal

On a beau être accablé et inquiet de nos futures retraites, la réalité est là : le phénomène de vieillissement de la population entraîne un déséquilibre flagrant entre les actifs et le nombre croissant de retraités. Nous ne sommes plus assez d’employés pour financer les retraites. Étant donné la pénurie de main d’œuvre que nous constatons présentement,  cela ne devrait pas aller en s’améliorant! Faut-il se plaindre et revendiquer d’avoir le droit à une retraite glorieuse, comme l’ont eu plusieurs de nos aînés ou bien compter sur soi avant tout et trouver des solutions innovantes?

 

D’origine française, je me tiens toujours au courant de l’actualité de mon pays de naissance. Eh bien, je peux vous dire que les français sont en train de manifester activement pour leurs acquis, ils descendent massivement dans la rue puisque le gouvernement opère une réforme desdites retraites et ça, pour eux, pas question! J’essaie de rester le plus neutre possible, je comprends que la France est un vieux pays et que les employés veulent garder les mêmes droits que leurs grands-parents… En même temps, la vie est évolution, le célèbre philosophe Héraclite, l’affirmait régulièrement : Tout est changement, nous ne nous baignons pas deux fois dans le même lac! Les québécois, eux aussi, sont particulièrement touchés par le problème des retraites. Plutôt que de s’en plaindre, ce qui finalement ne change pas grand-chose au problème, pourquoi ne pas essayer de trouver nous-mêmes nos solutions ?

 

 

Planifier sa retraite.

 

Oui, on ne le dira jamais assez, la retraite, cela se planifie. Ne pas uniquement privilégier la philosophie de l’instant mais aussi apprendre à planifier et à cotiser à nos fameux REER et ce, le plus tôt possible… Voici un objectif ambitieux mais tellement essentiel à réaliser! Pour ma part, je ne suis pas un très bon exemple car j’ai commencé à cotiser au REER, une fois passé le cap de mes 40 ans mais mieux vaut tard que jamais. Je me rends compte qu’en cotisant mensuellement, cela ne change strictement rien à ma qualité de vie. Au contraire, cela l’améliore! D’une part, je ne me prive de rien d’important dans le moment présent. D’autre part, j’ai l’esprit plus léger car je sais que je ne serai pas démunie à l’aube de ma retraite.

 

Faire appel à un conseiller financier

 

Faire un budget, c’est comme tout, cela s’apprend. Néanmoins, certains sont plus doués que d’autres pour jongler avec les chiffres. Faire appel à un conseiller financier, qui vous aura été référé par une personne de confiance, peut être un choix éclairé, qui vous permettra d’économiser beaucoup. Pour ma part, je suis comme Saint Thomas, je crois ce que je vois. On avait beau me dire qu’il était important de planifier et de cotiser, ce n’était pas assez concret pour moi. Un conseiller financier d’expérience m’a donné quelques chiffres qui m’ont bien vite convaincue. Les voulez-vous ? Une jeune professionnelle de 24 ans décide de cotiser 100$ par mois à ses REER. À 65 ans, elle aura économisé pas moins de 223 000$! Ça fait rêver, non ? Un travailleur de 31 ans, avec des revenus moindres, décide donc de cotiser mensuellement 50$. À l’âge de la retraite, il possèdera déjà 71 000 dollars.

 

Éduquer nos enfants et nos jeunes

 

Pas évident me direz-vous! On le sait, quand on a 10 ans, on pense que quelqu’un de 40 ans est déjà très vieux… Alors, quand on parle de retraite à nos jeunes, c’est un peu comme si on leur parlait une langue étrangère! Néanmoins, je crois qu’il est important de les conscientiser le plus rapidement possible car, plus une habitude commence tôt, plus elle sera ancrée profondément et la personne sera disciplinée tout au long de sa vie.

 

Quelques exemples concrets…

 

Ma fille de 13 ans est probablement comme la plupart des adolescentes de son âge : elle adore magasiner et économiser son argent lui semble une chose très ennuyeuse! Elle a commencé à changer d’idée quand je lui ai présenté quelques chiffres… Eh oui, si je cotise 20$ chaque mois à ses REER à partir de ses 13 ans et qu’elle prenne le relais quand elle commencera à travailler, elle aura économisé 89 000 dollars à sa retraite. Bien sûr, elle devrait pouvoir augmenter ses cotisations quand elle rentrera dans la vie active et donc économiser quelques centaines de milliers de dollars.

 

Si on commence à cotiser la même somme (20$ par mois) pour notre enfant lorsqu’il a 4 ans, il touchera 153000 dollars à sa retraite.

 

Bref, les chiffres parlent d’eux-mêmes, plus on commence tôt, mieux c’est. Je connais une maman qui obligeait son fils à mette de côté la moitié de ce qu’il gagnait, lors de ses jobs d’été. Sur le coup, le garçon n’était pas très content mais aujourd’hui, il a gardé l’habitude de mettre de côté une partie de ce qu’il gagne. À 30 ans, il est propriétaire de sa maison et il en possède une autre qu’il loue…

 

Revenir sur le marché du travail.

 

Cela peut-être une solution gagnant gagnant pour tous! D’une part, cela peut régler, en partie du moins, le problème de pénurie de main-d’œuvre auquel nous sommes confrontés. D’autre part, le retraité peut ainsi avoir un bon complément à sa retraite. Plutôt que de le voir comme un problème et une obligation, revenir sur le marché du travail peut être perçu comme une source d’épanouissement.

 

C’est bien beau la retraite, mais certains déchantent vite après quelques mois ou années d’inactivité. Le sentiment d’inutilité ainsi que l’isolement peuvent devenir facilement des fléaux et entraîner la dépression. Le retour au travail ne doit pas alors être vu uniquement comme une nécessité financière mais bien un moyen de se réaliser à nouveau. Tout le monde est gagnant, autant le patron qui profite d’un employé avec une très belle expertise que le retraité qui redonne un sens à sa vie et remplit son compte de banque!

 

Mettre à profit ses dons et ses talents

 

Il est dommage de constater que beaucoup de personnes subissent leur travail au lieu de s’y accomplir. Prenons l’exemple de Marie qui est fonctionnaire et est lassée de son emploi. Quoiqu’il en soit, elle le garde et le supporte tant bien que mal (plutôt mal que bien d’ailleurs!) car, au bout de la route, elle sait qu’elle bénéficiera d’une belle retraite.

 

A-t-elle raison ou tort ? Difficile de répondre pour elle, bien sûr. Quoiqu’il en soit, même si on supporte une vie professionnelle qui ne nous épanouit pas, on porte tous en nous, des rêves d’enfant.

 

On a des dons et des talents qui nous sont uniques et qui ne demandent qu’à être exploités. La retraite peut être un merveilleux moment pour revenir à soi, prendre le temps de s’interroger sur ce que sont nos talents et comment les réaliser. Non seulement, vous allez exprimer ce pour quoi vous êtes faits mais en plus, cela peut être le début d’une nouvelle carrière et d’une belle abondance financière.

 

Quelques exemples ?

 

Marielle, en plus de son emploi, est agente de voyages. Autant elle n’aime pas son emploi officiel, autant elle adore organiser des voyages pour ses connaissances, amis etc. Elle sait déjà que c’est quelque chose qu’elle va continuer à faire après sa retraite et qui va constituer un beau supplément de revenus, tout en lui permettant de faire ce qu’elle aime le plus.

 

Pour ma part, je sais que, quelque soit mon âge, je continuerai à écrire même si cela n’a jamais été mon emploi principal. Que l’on me décerne le prochain Pulitzer ou bien simplement que j’écrive des articles dans des journaux, je sais que je vais m’accomplir par ce biais et gagner de l’argent. De ce fait, je ne vois pas du tout la retraite comme une fin en soi mais bien comme le début d’une autre route…

 

Je connais un astrologue qui a plus de 90 ans! Mais il a le Ciel avec lui, et il continue à travailler. Il ne le voit pas comme une obligation mais comme un jeu. Et il gagne très bien sa vie, tout en s’amusant!

 

Entamer une deuxième carrière… Et garder la santé!

 

La retraite peut donc être l’opportunité rêvée d’entamer une deuxième carrière. Vous avez ainsi la chance de réaliser vos rêves, de continuer à vivre dans l’abondance financière et, en plus, vous réduisez de façon considérable, le risque de contracter la maladie d’Alzheimer ou une autre maladie dégénérative. Oui, oui, vous avez bien lu!

 

Ainsi, une récente recherche scientifique a permis de démontrer que plus on repousse l’âge de départ à la retraite, plus le risque de contracter la maladie d’Alzheimer est faible… Soit 3% de risque de démence en moins par année de travail. Finalement, cela donne envie de ne jamais arrêter complètement de travailler, non ?

 

François Forette, professeur français de médecine et de gériatrie explique que l’activité professionnelle maintient les stimulations cognitives à un niveau élevé et freine l’apparition de troubles mentaux. Ces stimulations diminuent considérablement au moment de la retraite. Si un senior recule son âge de départ à la retraite de 5 ans, les risques de contracter une maladie dégénérative diminuent de 15%.

 

Et si la retraite n’était plus synonyme d’inactivé mais bien plutôt de passion et de renouveau ? Là encore, il peut être bon de planifier cette retraite qui n’en est plus vraiment une.

 

Une de mes connaissances va prochainement avoir 60 ans. Il a une très belle carrière dans la construction, qui lui permet d’être aisé financièrement. Il est probable que ce qu’il percevra à la retraite ne lui permettrait pas de garder le même train de vie. Alors, il est tout simplement en train de préparer sa deuxième carrière. Passionné de gastronomie et italien d’origine, il commence à être distributeur de produits d’épicerie fine au Québec et cela fonctionne déjà très bien. Nul doute qu’arrivé à l’âge de la retraite, il aura déjà tout mis en place pour réussir son deuxième métier. Quand on voit les lumières dans ses yeux quand il en parle, je suis assurée qu’il va s’y épanouir pleinement en plus de très bien gagner sa vie. Voilà un bel exemple de quelqu’un qui n’attend pas après qui que ce soit pour se garantir une très belle « deuxième vie ».

 

Alors, oui, je suis certaine qu’on peut réussir sa retraite, sans attendre après quiconque pour cela. Finalement, réussir sa retraite, c’est comme réussir sa vie, il faut de la détermination, de la discipline, de l’entraide, de la créativité, du courage tout en continuant à croire en ses rêves…

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