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C'était le sujet d'une entrevue entre Jessica Joyal et M. Drainville, le 10 mars dernier. Ils ont discuté du contexte actuel, plutôt hors de l’ordinaire, de la chasse de têtes. 

C’est possiblement le meilleur moment pour améliorer ses conditions de travail, mais attention, meilleur salaire veut aussi dire plus grandes attentes! Il faut absolument que la motivation soit valable, parce que le gazon n’est pas toujours plus vert ailleurs.

Et quoi dire des contre-offres? Souvent, le lien est déjà brisé lorsque l’employé donne sa démission, et accepter une contre-offre de son employeur actuel ne fait que repousser le problème de quelques mois. Les attentes de l'employeur vis-à-vis son employé nouvellement payé plus cher seront possiblement très élevées, et la pression pourrait être insoutenable. Plusieurs études ont prouvé que 75 à 90% des gens qui acceptent une contre-offre quittent dans les mois qui suivent parce que le salaire n’était pas la raison principale des motivations à quitter l’entreprise.

Si un chasseur de têtes vous approche pour un poste qui semble intéressant, ne vous inquiétez pas. Un bon chasseur de têtes saura voir si le poste et l'entreprise sont vraiment faits pour vous. Son but premier est de vous faire progresser dans votre carrière, selon ce qui vous motive. Une entreprise qui fait affaire avec un chasseur de têtes a fait l'évaluation et sait que cela sera bénéfique pour lui. Il ne passerait pas à travers tous ces processus et ces frais pour un poste qui sera aboli d'ici quelques mois. Soyez certains que c'est un processus sérieux, qui a été préalablement évalué pas toutes les parties.

N'oubliez pas, l'argent ne fait pas tout! L'ambiance, les avantages sociaux et la proximité du bureau peuvent être des motifs pour les employés, pour rester ou quitter.